Avant les révisions intensives, place à l'histoire
Ce diplôme est plus connu sous son ancien sigle, BEPC (Brevet d’Étude du Premier Cycle du second degré). Le BEPC a été créé en 1947 et rebaptisé diplôme national du brevet des collèges en 1980.
Avec l’apparition des filières technologiques et professionnelles, son appellation évolue en Diplôme National du Brevet dans les années 80 où il est composé des 3 séries : collèges, technologique et professionnel.
La « loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école » votée en 2005 vise à attester la maîtrise des compétences et des savoirs de l’élève.
Le BEPC puis le DNB étaient composés d’examens portant sur 3 matières principales : le Français, l’Histoire-Géographie et les Mathématiques. En 2009, s’ajoute une nouvelle matière : l’Histoire des Arts, optionnelle en 2009 qui devient obligatoire dès 2010.
En 2012, les 3 séries du collège (collège, technologique et professionnelle) sont réduites à 2 (générale et professionnelle).
Le diplôme, de valeur nationale, prend en compte les notes obtenues par l’élève durant son année de troisième. Il peut alors acquérir des points d’avance grâce au contrôle continu avant de passer l’examen du DNB. L’obtention ou non du brevet n’empêchepas à l’élève de passer au cycle supérieur mais reste un atout important pour son futur. Ce diplôme peut être obligatoire pour passer certains concours plus tard.
Il est également un premier contact pour les collégiens avec les examens. Les épreuves du brevet se passant sur 2 jours et durent plusieurs heures, les troisièmes peuvent être sujet au stress, à la fatigue et doivent apprendre à gérer leur temps.